Les critères pour déléguer en toute équité
Si vous êtes en mode de travail hybride, il y a probablement des collaborateurs qui travaillent à distance. Vous avez déjà développé votre compétence à confier des responsabilités lorsque tout le monde était en télétravail. Maintenant, avec la mise en place du travail hybride, vous avez à confier des responsabilités à un collaborateur qui est davantage à l’extérieur du bureau. Comment faire pour que votre collaborateur n’ait pas l’impression que vous lui soufflez dans le cou pour faire le suivi d’un mandat ou d’un projet.
Le niveau de délégation et le niveau d’autonomie
La clé, c’est vraiment le niveau de délégation que vous donnez par rapport à la tâche ou au projet que vous confiez. Le degré d’autonomie de la personne à qui vous confiez le dossier est également une clé.
La clé, c’est vraiment le niveau de délégation que vous donnez par rapport à la tâche ou au projet que vous confiez. Le degré d’autonomie de la personne à qui vous confiez le dossier est également une clé.
S’il s’agit d’une personne qui est totalement autonome, le niveau de suivi sera moins élevé. Si la personne est moyennement autonome, il y aura des mécanismes de suivi peut-être plus rapprochés. Si la personne est peu autonome, c’est probablement dans un cas comme celui-là que vous auriez tendance à souffler dans le cou à la personne. D’où l’importance de bien réfléchir aux mécanismes de suivi avant de confier la responsabilité.
Ensuite, lors de la délégation du dossier, vous pourrez vous assurer que la personne a une comprend clairement ces mécanismes de suivi, la manière de procéder, du plan de match retenu, des moments-clés pour faire les suivis, etc.
De cette façon, vous pourrez graduellement développer le niveau d’autonomie de vos collaborateurs et faire en sorte que, bien qu’ils se sentent épaulés, qu’ils n’aient pas le sentiment qu’on leur souffle dans le cou.